Comment agir en prévention ?
La prévention des assuétudes a pour but d’aider
les individu.e.s à trouver les ressources pour affronter
les problèmes de la vie, à comprendre le sens et les enjeux
des questions qui se posent à elles.eux, à faire des choix personnels en tenant compte de leur contexte social.
Principes clés de la posture préventive
Concrètement, comment un.e intervenant.e de 1ère ligne peut-il.elle intégrer dans ses pratiques professionnelles une posture préventive qui rencontre les enjeux de promotion de la santé ? Autrement dit, comment aider les individu.e.s à devenir réellement acteur.rice.s de leur santé ?
- Agir sur les représentations
Chacun.e d’entre nous nourrit des croyances et des représentations sur les usager.ère.s de drogues. En tant que professionnel.le accompagnant des publics, identifier ses perceptions personnelles et comprendre ce qu’elles suscitent en nous comme émotions voire comme peurs, constitue un préalable à toute démarche de prévention et de dialogue auprès des personnes qu’on encadre.
- La participation
La dimension participative constitue le principal moteur de la prévention des assuétudes. Elle vise à renforcer les capacités des personnes à agir sur les conditions de leur santé et à mobiliser leurs ressources propres. Cette prévention ne peut donc raisonnablement pas fonctionner sans la participation active des publics auxquels elle s’adresse.
- Pas de promotion de l’abstinence
Plutôt que privilégier l’abstinence, la prévention des assuétudes vise à ce que chacun.e puisse se situer par rapport à sa consommation, que celle-ci soit problématique, ou non.
- Non à la répression
Cette approche fondamentalement éducative et responsabilisante est non répressive. Elle n’est pas principalement axée sur la détection des consommations, ni sur la connaissance des produits ou des supports.
Elle privilégie l’analyse des représentations sociales et la compréhension des comportements liés aux produits (licites et illicites) et supports (écrans, jeux, réseaux sociaux…).